Les nageoires pectorales et pelviennes correspondent

aux membres des vertébrés terrestres et permettent au poisson de se déplacer et de changer de direction.

Les nageoires dorsales et anales servent

à équilibrer le poisson en agissant comme la quille d'un bateau,

alors que la caudale, mue par les muscles de la queue lui permet de se propulser.

  La truite de rivière se cantonne dans les eaux froides et courantes de la partie supérieure des rivières. Solitaire, elle vit dans sa cache, partout ou le courant est amorti : proximité d'un herbier, amont ou aval d'un bloc de pierres, sous une berge creuse... Carnassière,

elle consomme des invertébrés (crustacés, mollusques, larves d'insectes) ainsi que les petits poissons qui l'accompagnent.

Entre novembre et janvier, au terme de migrations parfois importantes, les adultes rejoignent leurs sites de ponte (partie peu profondes, à fond de graviers et à courant rapide). La femelle y creuse une cuvette allongée dans laquelle elle émettra ses ovules.

Après la fécondation, la mère recouvre sa ponte de graviers.